Memento Mori
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Memento Mori

# Harry potter, 80 ans plus tard,
Quelle sera l'issue cette fois-ci ? ¤
 
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 Mr A. Stevenson.

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Augustus Stevenson
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Augustus Stevenson


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MessageSujet: Mr A. Stevenson.   Mr A. Stevenson. Icon_minitimeLun 3 Nov - 23:49

# Identité.



    Nom: Stevenson
    Prénom(s) : Augustus James
    Surnom(s) : August (le seul diminutif qu'il accepte). Quelques personnes ont bien tenté de le surnommer Auguie, mais... :evil:
    Date de naissance & âge : 29 ans, né un 2nd Août 1979



# Généralités.


    Physique.
    Augustus, âgé de 29 ans, est un homme de haute taille. Agréable, il est de corpulence fine, voilà pourquoi beaucoup tendent à croire qu'il est plus faible que la moyenne, donc facile à battre, et donc plus souvent provoqué en duels que d'autres srciers. Or, cette corpulence que beaucoup nomment frêle n'est qu'une apparence. Sous cela se cache une force physique certaine, son père s'en rendit compte, ainsi qu'un caractère trempé, malgré une attitude calme, passive et effacée. Ses cheveux sont d'un marron sombre, presque noir, et son visage aborde de fins traits, épurés, ainsi que des sourcils bien formés; un long nez fin. Il présente en général une expression faciale calme, détachée. Son teint est pâle comme celui de sa mère, son regard d'un bleu clair virant au gris, comme celui de son père.
    La démarche de Stevenson est assurée, rapide, mais sans pour autant paraître saccadée. Elle est juste élégante. Sa gestuelle se fait généralement lente, comme désinvolte, mais peut avec aisance passer de cela à aussi précise et nette que nécessaire, comme lors de duels ou de la confection de potions, chose pour laquelle il est particulièrement doué.

    Caractère.
    Si Augustus semble être un paradoxe vivant, mêlant subtilement calme extérieur et violence intérieure, c'est parcequ'il est posé et aime attendre le moment qu'il juge être le bon pour agir, et ce plus ou moins violemment. Son air détaché est dû, quand à lui, à son habitude à prendre du recul. Chaque situation se présentant se voit minutieusement décortiquée, son pour ainsi que son contre pesés avec attention... bien que parfois, certains actes soient commis sur un coup de tête. Mais on s'en doute, ce sont en général ces actes qu'il regrette le plus. Sauf bien sûr ce coup de poing envoyé au paternel.
    Comme déjà dit, très calme et réfléchi, Augustus est aussi extrêmement protecteur, particulièrement envers sa petite soeur June, qu'il ne supporterait pas de voir subire le moindre ennui de la part de quiconque. Il serait prêt à tuer pour la jeune femme, peu-être même a mourir pour elle. Peu de personnes bénéficient de cet attachement, venant de lui. Son caractère recèle un point supplémentaire, une tendance légèrement maniaque, et ce particulièrement avec l'organisation. Il faut que tout soit parfait, détaillé, et chaque chose prévue doit se produire au bon moment. Cela vaut mieux, afin de ne pas éveiller sa colère. Les rares qu'il ait eu n'ont plus de témoins pour les évoquer. Ils sont morts.

    Qualités. Son intelligence - Sa force - Son attachement à sa soeur - son sang-froid

    Défauts. Il est le leader des Vilains - Manipulateur - Un brin maniaque - A de rares accès de violence.

    Ambitions, but dans la vie : Il n'est pas vraiment axé sur l'avenir, il se satisfait de la situation présente.



# Divers.



    Lieu de Résidence : Lisdoonvarna, Irlande.
    Ancienne Maison : Serdaigle
    Animal de Compagnie : Un simple hibou - pour le courrier
    Nature du Sang : Sang-Pur
    Famille
    : Megan et Adam Stevenson - leurs parents. La famille Stevenson est de Sang-Pur, mais ils n'en vivent pas pour autant dans l'oppulence, contrairement à leurs ancètres. Les Stevenson de de nos jours n'ont pas la même prestence que les aïeux, qui étaient dirons-nous un
    brin paniers percés.
    Baguette
    : 26.5 cm, bois d'if + ventricule de dragon. Rapide.
    Emploi : Propriétaire de 'Godspeed from the Banshees', à quelques rues du Chemin de Traverse.
    Camp : Son propre camp, puisqu'il est créateur et leader des Silverhate.
    Don &/ou Signe particulier : Il a appris l'Occlumensie et la légilimencie pour sa propre sûreté. Il est doué pour le permier, mais la légilimencie reste un sujet à difficultés.
    Acteur/Actrice sur l'Avatar : Tom Smith



# Vous.


    Prénom : aha !
    Age : 21 ans
    Depuis combien de temps RP vous ? au moins deux ans et demie
    Niveau en RP : ?/10
    Présence sur le forum : 5/7, le week end un peu moins.
    Codes du Règlement : validé by himself


Dernière édition par Augustus Stevenson le Dim 21 Déc - 23:34, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: Mr A. Stevenson.   Mr A. Stevenson. Icon_minitimeVen 28 Nov - 0:03

# Biographie.


    Augustus est le fils aîné d'une ancienne famille réputée d'écosse : les Stevenson.
    Par une sèche nuit d'Août, le second, à six heures du matin, le premier descendant d'une famille de Sang-pur financièrement restreinte naquit. Espoir chez les parents, peut-être qu'un mariage arrangé, dans le futur, les aiderait à remonter la pente. Leur nom était assez connu pour que cela marche. Ce fut la première chose qui traversa l'esprit de l'ému nouveau-papa. Ce que lui et sa femme ignoraient encore, c'était que chacun de leurs enfants, deux, échapperaient à leur contrôle laissant quelque peu à désirer.
    Trois ans plus tard, justement, naquit June. Hélas, ils furent loin de posséder ce que l'on appèlerait l'enfance idéale. Leur père, en plus de ne pas leur apporter un niveau de vie digne de ce nom, buvait peut-être un peu trop. Lui et sa tendre moitié avaient un sport favori, qui consistait à se hurler dessus, puis le gagnant (toujours le père) avait le droit de taper sur le perdant.
    Mais passons.
    Dans sa petite enfance, soit avant Poudlard, le petit Augustus était peu bavard. Lui tout comme sa jeune soeur June (qui débveloppa assez tôt un don de matémorphomagie), grandirent dans une réserve et une discrétion toutes deux sans failles. Et puis... Les années Poudlard débutèrent pour Augustus.
    Le descendant Stevenson fut envoyé à Serdaigle, où la première année suivit un cours à peu près normal. Avec en prime les conflits que peuvent créer un nom important et une fortune minable. Surtout lorsque le second point est su par tous et toutes...

    -Et il t'est passé quoi, par la tête? T'es censé être à Serdaigle! Et les duels au milieu des couloirs, c'est pas dans le contrat! Tu te rends compte du nombre de points qu'on risque de perdre à cause de toi?

    Elle est grande et ses tallons hauts n'arrangent pas son cas. Sa voix porte loin. La préfète des Serdaigles savait se rendre imposante. Surtout face aux premières années. Mais lui ne s'était pas senti plus impressionné... la fureur était encore trop présente : cette enflure de johnson avait traîté sa mère de... de... C'était imprononçable. Et ce n'était pas cette grande fille quelque peu grande gueule qui allait le refroidir. Il inspira pour retrouver contenance.

    -Il avait insulté ma mère.

    Chose étrange, depuis cette altercation, Kathleen O'brien, élève de cinquième année, préfète, et Augustus se rapprochèrent jusqu'à devenir bons amis.

    Deux ans plus tard, la scolarité de June débutait. Les deux adolescents n'avaient jamais vraiment... parlé, pas autant que l'auraient pu un frère et une soeur. Malgré cela, Augustus se sentait chargé d'une responsabilité jamais connue auparavent. Discrètement -le plus possible- il se faisait protecteur envers elle.

    Les années, lentement, passaient. Et à mesure, Augustus sélectionnait les quelques personnes qui seraient ses amis, des vrais, les meilleurs, les plus doués, les plus intelligents, mais aussi les plus peu fréquentables. Exclusivement des Serdaigles de la même année que la sienne (Angus, James et Philip) formaient un petit groupe d'élèves particulièrement proches, si proches, qu'ils se voyaient même lors des vacances, quand ce n'était pas entre les cours, sous le regard un peu méfiant de Kathleen. La préfète-en-chef n'appréciait pas les fréquentations de son jeune ami. Mais lui ne s'en formalisait pas : il détestait le petit copain de Kathleen, est-ce que cela l'empêchait de sortir avec pour autant ?
    Les cursus scolaires suivirent leurs cours, Kathleen quitta Poudlard lors de la troisième année d'Augustus, peiné à l'idée de ne revoir son amie que lors des vacances.
    Le départ de cette dernière eut un effet positif, cependant : elle rapprocha Augustus de ses trois amis. Positif est dans ce contexte un mot relatif. Là ou Kathleen avait mis des barrières, quelques leçons de morale, les trois jeunes hommes se firent une joie monumentale de les retirer... De peu fréquentables, ils passèrent à deux fois pire. Les mauvais sorts tirés de grimoires de la Réserve, leur marque apposée, devinrent plus vicieux et mal tournés que jamais... Mais pas à Poudlard. A Pré-Au-Lard, ou encore pendant les vacances. Les quatre démons férus de bouquins étaient lâchés. L'année des seize ans d'Augustus fut l'apogée de la démonicitude de son esprit imaginatif. Il fallait dire qu'il n'avait pas beaucoup d'échapatoires. June, quand à elle, passait beaucoup de temps lors de ses vacances chez leur oncle Matthew et leur tante... Lui, n'avait que ses amis, ses devoirs de vacances, et une idée naissante mais pourtant précise. Un certain Lord au nom inprononçable faisait un bref retour à cette époque. Et s'il devenait non pas un Mangemort, mais un rival ? ....
    L'ébauche des Silverhate voyait le jour, lentement, secrètement. Augustus n'en parleraità personne. Pour le moment.

    -j'en ai ras le bol de toi ! Tu n'es jamais à la maison, et le peu que tu es là, tu nous ramène ta bande de d'écervelés !

    Et voilà. Ce vieux débile ne pouvait pas laisser le grand Augustus, 16 ans 1/2, vivre sa vie. Il ne lui adresait jamais la parole, et l'adolescent le vivait très bien. Et là, alors qu'il se séparait à grand peine de ses chers accolytes, il fallait qu'il vienne et qu'il, comme à chaque rare fois qu'il lui adressait la parole, qu'il s'en prenne a lui. Encore que. Pour une fois que ce n'était pas contre sa mère, trop soumise pour se défendre, qu'il se mettait à hurler.
    Augustus, qui devait avoir a peu près quelques centimètres de moins que son père, adressa a ce dernier un regard de défi digne du plus rebelle de tous les adolescents. Son regard noir alla en suite en direction de la pièce d'à côté, ou se tenait leur mère. Elle ne bougeait pas, elle avait bien trop peur. Et c'était bien ce que lui repprochait son fils aîné. Cet immobilisme, cette passivité, cette soumission totale. Ces choses qui faisaient que sa situation ne changerait jamais, contrairement à celle de ses enfants. Mais cela, pour le moment, aucun ne le savait.

    - Je préfère être avec ces écervelés que de vous entendre vous gueuler dessus à longueur de journée !
    -Ne me parle pas sur ce ton ! Tu me dois respect et obéissance !

    Il ne fallait pas non plus exagérer. L'adolescent remonté ouvrit la bouche, mais ce qu'il dit lui échappa, plus ou moins volontairement.

    - Tu passes ton temps à boire, à dormir et à taper sur maman !

    Il se sentit, un quart de seconde durant, incroyablement fier. Il lui avait enfin craché ses vérités : un vieil incapable, alcoolique et violent pas même apte a élever ses enfants.

    - Comment OSES-TU ?

    Il ne sentit rien venir et crut que sa mâchoire se décrochait lorsque la main paternelle s'abbattit sur son visage. Et là, le jeune homme pourtant si calme malgré ses équarts de conduite, fit ce qu'il avait toujours rêvé de faire. Décidément, cette journée se terminait merveilleusement : lui, James et Philip (Angus n'avait pas pu venir ce soir, hélas) avaient failli faire mourir de peur plusieurs habitants du village, des Moldus un peu abrutis, en faisant passer de projet à fait un de leurs plans les plus diaboliques et en plus, là, ce soir, il allait répondre au coup asséné par son père à l'aide d'un coup de poing particulièrement violent. Juste alors que June rentrait. Sous le regard paniqué de la jeune fille, une brève bagarre termina sur ces mots, crachés au visage buriné du père :

    - Va au diable. C’est fini, je m’en vais.

    Aveuglé. Aveuglé par la fureur et la haine, il s'était entendu parler, mais ne s'était pas reconnu. Ses pas se dirrigaient automatiquement vers les marches de bois, vers la porte de sa chambre, et il ne pensait même pas aux conséquences de ses actes. Il ne pensait même pas à sa jeune soeur, ni à sa mère, contre laquelle l'enflure lui servant de père recommençait à hurler. Il entendit retendir entre autres un '...de TA faute !...' puis un bruit de coup. Mais le jeune homme ne pressa pas ses gestes, continuant de ranger ses affaires dans un grand sac de toile. Non qu'il soit indifférent, au contraire. Ses gestes tremblaient et il savait que s'il descendait maintenant, il tuerait de sang froid son père. Et il n'était pas encore prêt aux meurtres.

    - Je viens avec toi.

    June déboula dans la chambre de son frère.

    - Non, dit-il après un regard.

    Il ne pouvait pas l'emmener. Elle était trop jeune, c'était trop risqué. Autant se mettre dans les ennuis seul.

    - Me laisse pas avec eux, laisse moi venir avec toi ! Maman m'a dit de partir, je peux pas partir toute seule, je suis trop jeune !


    Augustus observa les yeux de sa soeur, silencieusement, longuement.

    - D’accord, viens.

    Il savait déjà où aller. A présent qu'il était avec sa soeur, il allait trouver quelqu'un d'un peu plus responsable que James pour hébergeur : ce soir ils se rendraient chez Kathleen, à Londres. Il ne l'avait pas revue depuis plusieurs mois (ils se voyaient pendant les vacances parfois) et malgré son chamboulement intérieur, un certain soulagement pointait en lui à l'idée de la voir. Malgré leur arrivée plutôt imprévue, ce fut avec plaisir qu'elle acceuillit les deux jeunes Stevenson, après explications de leur précaire situation. Augustus, cependant, ne comptait pas rester longtemps une charge pour son amie. En attendant son anniversaire et donc sa majorité, il se rensigna par de nombreuses lectures, se fit aider par Kathleen, puis, enfin, très exactement le jour de ses 17 ans, après en avoir parlé à sa soeur, il porta pleinte contre Adam, celui qui un jour avait été leur père, et Megan, leur mère. C'était le seul moyen de pouvoir obtenir la garde de sa soeur et enfin se dégager de leur emprise néfaste. Et ce fut un moyen à succès. Aucun de leurs deux parents n'avaient le droit d'approcher d'eux ou même de leur parler. Augustus avait correctement plaidé leur cause, avait correctement traîné leur père dans la boue, dénonça l'irresponsabilité et la faiblesse de leur mère. Après l'enfance misérable qu'ils leur avait collé, ils pouvaient bien, à présent, couper les ponts. Il sembla, au début, à Augustus que June regrette. Leur mère devait probablement lui menquer. Mais quand à lui, le moins il la reverrait, le mieux il se porterait. Revoir cette femme à la vie brisée apporterait son lot de mauvais souvenirs. Il souhaitait donc éviter toute rencontre.

    Après le procès, Augustus trouva un travail occupant la totalité de la fin de ses vacances. Puis, la rentrée se fit. Un peu difficile pour le jeune sorcier épuisé par un travail lui ayant pris chaque minute de repos, chaque soirée (d'heures supplémentaires), bref, un temps qu'il aurait préféré passer à flanner avec ses amis (qui n'étaient pas autorisés a venir chez Kathleen) et a travailler un peu ses cours. Il fut tout de même soulagé de retrouver le château. Là bas, il avait un peu moins de responsabilités, et s'étant considérablement rapproché de sa soeur au cours de son mois passé chez Kathleen, la revoire entre les cours devenait plus fréquent. Ses amis appréciaient June, aussi, ils se montraient agréables avec elle quoi qu'un peu blagueurs parfois (tout en respectant le fait qu'elle soit la soeur de leur ami).
    Lors des vacances suivantes, celles de Noel, Augustus avait suffisemment économisé pour un appartement vêtuste mais leur permettant tout de même de jouir du minimum vital : une salle de bains (sans eau chaude), une cuisine-salon (qui faisait aussi a l'occasion chambre d'Augustus) et une chambre pour June. L'endroit était glauque, mais Augustus tentait d'apporter le plus de confort possible à sa soeur. Lorsque pendant les vacances il travaillait, June allait souvent chez leur oncle et leur tante qui vivaient tout près. Le jeune homme avait toujours laissé la distance prendre sa place entre ces membres de la famille et lui, mais il leurs étaient reconnaissants d'apporter leur soutien à June et, d'une certaine manière, à lui. De s'occuper d'elle sans y être obligés par quoi que ce soit.

    Augustus quitta ensuite Poudlard, après une septième année qui malgré la fatigue et l'inquiétude, se termina très bien, tant pour lui que pour ses trois amis. Le temps des études supérieures arriva enfin. Cela, en plus d'un nouveau trvail, le soir, en tant qu'assistant d'apothicaire dans le Londres Moldu, a la limite du Chemin de Traverse. James suivit un cursus qui le mènerait au Ministère de la Magie, à un poste avantageusement haut placé. Philip et Angus prirent pour leur part une autre voie les menant a un avenir tout aussi positif. Augustus, lui, était doué en potions, en sortilèges et en runes. Il aimait les vieux ustenciles, la poussière des livres, et la couleur étrange que pouvaient prendre certaines potions. Donc, des études concentrées sur les ancienes techniques de la Magie prirent plusieures de ses années, années qui pour lui furent délicieuses, passant lentement, au rythme des cours, des heures de travail chez l'apothicaire, des brèves conversations avec June lors de ses vacances scolaires, alors qu'ils mangeaient ensemble avant de se coucher, de tomber sous les assauts d'un sommeil de plomb.

    June avait seize ans. Augustus, lui, dix-neuf. Il allait entrer dans sa troisième année d'études, June en septième année à Poudlard. Tout dans leur vie semblait s'être enfin stabilisé. Ils se voyaient peu, mais s'entendaient bien. Et a mesure, l'attachement d'Augustus pour sa soeur se renforçait, puis...
    June changea. Lors de l'été 98, un soir, Augustus revint de la boutique un peu plus tard que d'ordinaire. Il y'avait eu un inventaire de longue durée... Il prépara un repas rapide, puis alla frapper à la porte de la chambre de sa soeur. Il n'y eut pas de réponse. Et elle n'en sortit pas avant le lendemain.
    Depuis cette étrangement silencieuse soirée, June, qui avait pour habitude de, occasionellement, changer la couleur ou l'apparence de ses cheveux, les fit concerver perpétuellement la même couleur sombre, la même longueur. Il ne pouvait que s'interroger sur ces changements, mais ne pas poser de questions. Elle s'était en une soirée entièrement refermée. Et ce, pour longtemps.
    De son côté, Augustus, qui s'était entre temps particulièrement rapproché de l'apothicaire pour lequel il travaillait, trouva grâce à ce dernier un logement amplement plus digne de ce nom. Un vaste lieu qui ne nécessita qu'une certaine periode d'économies. Un appartement qui, par contre, ne serait pas en Ecosse, là où June et Augustus vivaient dans le studio un peu glauque, mais en Irlande. Plus précisément, à Dublin. A la fin de la septième année de June, Augustus lui en parla. Mais à sa grande surprise, mais aussi et surtout à sa grande déception, elle refusa de le suivre, le laissant abasourdi. Pourquoi concrétiser cet éloignement, au départ intérieur, par un autre, entièrement géographique ?

    -Et qu'est-ce que tu va faire, seule ici, June ? Je ne peux pas te laisser, je n'en ai pas le droit...

    Sa soeur, toujours aussi morne que depuis l'été précédent, ne réagit presque pas, jusqu'à ce que ses lèvres ne s'entrouvrent :

    -Je suis majeure et en capacité de me prendre en charge... Je vais travailler pas de panique. et je te rejoindrais si j'ai un souci.

    Il ne put qu'aquiesçer sans grande conviction. Ce qu'elle disait était entièrement vrai : June était majeure, donc libre de refuser de partir avec lui en Irlande.
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MessageSujet: Re: Mr A. Stevenson.   Mr A. Stevenson. Icon_minitimeSam 29 Nov - 1:16


  • Ce qu'elle ne se priva pas de faire. Augustus quitta donc l'Ecosse pour la capitale Irlandaise, dans son appartement bien plus grand que les précédent (mais surtout bien plus grand puisqu'il y était seul). Il poursuivit ses études, usant de Portauloins et de Poudre de Cheminette pour regagner l'université dans laquelle il poursuivait ses études. Il ne vit plus June, mais tenta de garder une étroite corrsepondance lettrée. Correspondance qui au bout de quelques mois cessa, alors que les lettres devenaient de plus en plus distantes et banalement ennuyeuses dans leur contenu. Déçu, Augustus renonça au bout d'un long moment de silence de la part de June.

    Suivant tranquillement le cours de ses études, il (dans sa vingt-troisième année) était toujours en contact (et était même en collocation) avec ses trois amis d'enfance. L'esprit de l'étudiant, plus détendu et moins préoccupé, en revenait à ce vieux projet, passionnément créé, oublié avec froideur pour finalement être retrouvé avec un certain plaisir. Cela faisait des années que le Lord Noir avait déchu. Mort, enterré et oublié (ou du moins, était-ce ce que tentaient de faire les sorciers). La place était vacante et semblait hurler 'prends-moi' à Augustus. Un nom naquit après réflexion : Silverhate. Rien d'encore officiel, mais lentement, ses idées prendraient forme.
    Alors que James, qui avait déjà fini ses études, se faisait un nom et une certaine renommée dans les locaux du Ministère, Philip et Angus, dans leurs domaines, faisaient de même. Augustus avait bientôt fini ses propres études; plus qu'une année à tirer. Son avenir, lui aussi, était déjà profilé. L'année suivante, l'apothicaire londonnien chez lequel il avait travaillé si longtemps afin de payer ses études et celles de sa soeur prendrait sa retraîte l'année suivante, lui cédant contre une petite somme d'argent son vaste local. Ainsi, il ne lui resterait plus qu'à ouvrir le commerce qu'il souhaitait établir a la fin de l'année suivante...

    Augustus avait à présent vingt-six ans. Il avait emménagé à Lisdoonvarna, restant en Irlande, contrairement a ses trois comparses, qui se dispatchèrent un peu de partout dans les Iles britaniques. "Godspeed from the Banshees", libraire (toutes catégories de magies, vente d'ouvrages rares), préparateur de potions sur demande et ensorcelleur diplomé, Londres, avait ouvert ses portes depuis déjà deux ans, et en deux ans, le succès de la boutique d'Augustus avait dépassé ses espérances. Il n'avait pas ajouté à sa vitrine ses autres service (entre autre, vendre dans son arrière boutique toutes sorte d'objets dits 'maléfiques') mais il s'était bien établi, s'assurant une réputation, peu étendue mais tout-de même suffisante. ll était une sorte de passe-partout auquel on manifesterait du respect. Ce fut cette année là qu'il prit une décision. Son projet serait concrétisé. Et il ne le ferait pas seul. La première personne à laquelle il en parla fut la première qu'il vit, Kathleen.

    Un jour, il l'invita chez-lui, à Lisdoonvarna, à passer la soirée avec lui. Le repas était presque prêt. Pour patienter, ils prirent un verre de leurs boissons préférées respectives, prenant ensuite place dans le salon. Ce fut là qu'Augustus, après avoir longuement réfléchi, après avoir longuement observé son amie d'enfance, prit la parole

    -Il y'a quelque chose dont je souhaitais parler depuis longtemps. Un projet qui pousse lentement en moi depuis de nombreuses années...

    Puis le nom de Silverhate fut évoqué. L'idée d'Augustus fut résumée par Kathleen, qui ne sembla pas apprécier, en un remplacement de Lord Voldemort l'inommable, celui qui avait semé la terreur pendant tant d'années. Augustus, lui, apprécia la comparaison (mais ne le montra pas devant elle), Kathleen semblait furieuse. Comment osait-il vouloir faire une telle chose ? lui lança-t-elle. Ce fut là qu'il réalisa avoir commis une erreur en parlant de ce si précieux projet à une jeune Auror si pleine de principes.

    -Kathleen, si tu acceptes de me suivre, de créer avec moi ce groupuscule, poursuivit-t-il cependant, comme plein d'espoir, tu deviendras puissante et influente, te rends-tu compte de cela ? Tu ne perdra plus ta vie ici.

    Mais Kathleen ne lui laissa pas poursuivre le début de ce petit discours de sensibilisation. Très vite, une violente (verbalement en tout cas) dispute éclatta. Les deux amis, à présent, ne répondaient plus à ce terme. Après tant d'années, après tant de choses vécues, après l'aide si précieuse que leurs avaient apportés Kathleen, à lui et à June, après tout ça... Augustus ressentit, très brusquement, une violente haine l'envahir. Ce sentiment était totalement dirrigé sur Kathleen. La violence de cette dispute orageuse les avaient poussés à se dire des choses qu'en temps normal, jamais ils n'auraient osé ne serait-ce que penser. La main droite, livide, d'Augustus était crispée, dans sa poche, sur sa baguette magique lorsque la porte se claqua, lorsque celle qui avait été son amie d'enfance quitta ce lieu dans lequel elle ne remetterait plus jamais les pieds. Pas avant très longtemps. "Va au diable" étaient décidément des mots très courrants à la bouche de l'homme.

    27 ans. Augustus s'était concentré sur sa boutique plus que sur tout le reste. La petite amie qu'il avait eu l'avait même quitté. Depuis sa dispute avec Kath, Augustus s'était pour ainsi dire renfermé sur sa boutique. Et la rupture l'avait laissé parfaitement indifférent. Il lui en aurait fallu plus pour qu'il soit ébranlé. Il n'éprouvait plus grand chose, à part peut-être une profonde nostalgie... Une nostalgie si forte, si dure, que par un triste jour, il fit une chose que jamais il ne s'était imaginé faire : retourner à Glasgow. Depuis le procès contre ses parents, il n'avait jamais plus eu la moindre nouvelle. Et la maison était inhabitée. Etaient-ils morts, ou avaient-ils tout simplement déménagé ? Augustus ne voulait pas même le savoir. Et justement, le vide de cette maison, plus qu'autre chose, l'arrangeait. Il pourrait évoluer à sa guise...
    Encore que cela fut ce qu'il crut, jusqu'à ce qu'il ne pénètre et entende des éclats de voix.

    - Bon écoute petite, j’ai d’autres choses à faire, alors…

    Une détonation retentit. Augustus eut juste le temps de se dissimuler dans l'ombre d'un couloir pour voir valdinguer un homme vers l'extérieur, puis...

    *June !*

    Oui, elle. June... courant vers le jardin, brandissant sa baguette vers l'homme à terre. La lueur brillant dans le regard de sa soeur qui, malgré les années, n'avait presque pas changé, ne disait rien qui vaille...
    Augustus s'élança.

    - JUNE, NON !

    Derrière elle, l'homme en profita pour prendre la fuite. C'était peut-être tant mieux pour lui. June était livide, parcourue de tremblements. Une fine sueur froide la parcourait. Il approcha d'elle avec hésitation. Il reconnut son état. Il avait pour son travail préparé beaucoup de potions médicinales... pour tous types de maux, de manques... et le menque dont souffait June était du a une dépendence des plus malsaines... La jeune femme tomba dans les bras de son grand frère.

    - Si tu savais comme tu m’as manqué…dit elle dans une sorte de sanglot.

    Lui-même retenait ses propres larmes. Sa gorge était nouée, ses yeux brûlaient vivement.

    -June... je pensais que... que...
    - Je dois tout te dire Augustus,
    le coupa-t-elle doucement. Si tu savais comme je suis désolée de toutes ces années perdues...

    Le récit fut horrible. Augustus ne relacha sa jeune et précieuse soeur que longtemps après qu'un silence ne tombe. Leur oncle... cette sale enflure d'oncle traître et fourbe. Et cet enfant, Morgan, né sous X. Tout ce qu'il n'avait jamais su, tut ce dont il aurait s'apercevoir, même malgré les mutismes de sa soeur. Le remord qui se saisit de lui fut plus dévastateur qu'un tsunami.
    Mais.

    -Maintenant, ça va aller, June. Je te le jure. La voix du frère tremblait légèrement. Je... Nous allons te venger...

    Il la ramena chez lui. June n'était encore jamais venue en Irlande, donc encore moins à Lisdoonvarna. Il l'intalla dans une chambre d'amis après lui avoir administé une potion calmante.

    Puis, vint le tant attendu lendemain, jour vengeur.

    - Bonjour Tonton. Je t’ai manqué n’est-ce pas ? Tu m’attendais, tu es déjà en place sur le canapé, à ce que je vois…

    Cette phrase indiqua trop de choses à Augustus. Trop de détails imaginés lui vinrent vivement en images. L'auguste fureur atteient son comble... L'enfoiré se leva du lieu du crime dont il ne sn'était même pas débarrassé. Or, Augustus avait déjà dégainé et un puissant maléfice envoya l'oncle valdinguer contre son beau mobilier.

    - Attends ! June, attends… disait il d'un ton de plus en plus suppliant, de plus en plus... énervant. Tu ne comprends pas, laisse moi t’expliquer !
    - Il n’y a rien à expliquer.
    - Endoloris !

    Le cri d'Augustus vrilla ses propres tympans, et probablement ceux de sa soeur, mais pas autant que l'horrible hurlement d'animal que poussa l'autre, se tordant de douleur sur le sol à la façon d'un gros ver répugnant. Un autre cri se fit entendre. Un cri plus cristallin. Plus féminin. Augustus se tourna lentement vers leur tante. Un Stupefix se charga de la mettre hors d'état de faire dégénérer la situation... Et un kedavra mit l'homme aginisant hors d'état... d'agoniser davantage.

    -June... Depuis des années, je pense à...

    Les Silverhate, sujet qui brisa une amitié pourtant forte, sembla plaire à June. Comme quoi. S'il avait su qu'il lui suffisait d'en parler à la jeune femme avec laquelle il avait grandi.
    Le pouvoir ne la dégoûtait pas, bien au contraire. D'ailleurs, c'était peut-être pour cela qu'elle était déjà arrivée au poste de secrétaire de la ministre.

    Et là, enfin, oui, enfin, cela passa de projet à fait. Les premiers recrutements, de façon anonyme, commencèrent.
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